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ma vie cell ke j'aime pa

27 mai 2008

maxou(surnom:ghislain)

 

Voici encore une lettre qui t'est adressé, mais que tu ne liras sûrement jamais.

Le temps passe et tu ne fais aucun effort pour te rapprocher de nous...

On prend l'habitude de ne pas avoir de tes nouvelles. C'est ton choix. Je me guéris petit à petit de toi, de ta présence, de ton sourire.

Quand il arrive que je parle de toi, je me surprends à le faire au passé comme si les choses étaient irréversibles, comme si tout espoir que je portais commence à disparaître. J'avoue : je n'ai plus mal depuis quelques temps, je m'y fais. Dès que les souvenirs pointent le bout de leur nez, c'est un peu comme quand je pense à mes parents, leur image dans ma tête est adoucie d'un léger brouillard ténu qui ne me permet pas de revoir en moi leur image parfaite. Je ne me sens pas encore capable de revoir les cassettes sur lesquelles tu y es enfant, j'ai peur d'avoir mal alors je me préserve. Je monte des murs autour de moi pour ne pas ressentir de douleur, comme je l'ai toujours fait dans les situations qui me causaient des bleus au coeur. Non pas que je souhaite effacer les choses, pour certaines c'est bien pratique, mais ça me permet de prendre de la distance avec moi-même et ne pas me laisser fléchir vers une souffrance bien réelle. J'ai connu ce genre de situation bien souvent le long de ma vie et j'en connaitrai encore sûrement. Mais je ne peux rester immobile à me lamenter dans ma tête sur des choses qui n'existent plus, sur des liens que je croyais forts, des liens d'amour, des liens de coeur, des liens de chair...

Laissons là les choses, ne les bougeons pas puisque c'est ce que tu as décidé : je respecte tout à fait cela. Mon coeur n'a aucune haine envers qui que ce soit, et l'amour y est toujours dedans grandissant peu à peu pour les gens qui sont proches de moi, par le coeur, par l'amour qu'ils me transmettent et leur présence constante à mes côtés.

J'ai retrouvé la paix avec moi-même et je ne livre plus bataille dès qu'on essaye de m'en donner l'occasion. Je profite de cette vie qui à mon âge parait bien courte puisque mon âge n'est plus très jeune mais n'est pas très vieux. Donc si ces quelques années de bonheur à venir peuvent réchauffer mon coeur, j'entends en profiter pleinement avec les gens qui m'acceptent telle que je suis, sans me juger ou sans se croire obliger de le faire.

Je fais juste un petit clin d'oeil à Fortunée dont on m'a raconté l'histoire qui m'a permis de voir que même face à l'absurdité des situations de la vie, il y a des choses qu'on ne peut pas modifier.

Je souhaite que les choses aillent au mieux pour toi, que ta vie, que tu te construis, te satisfait pleinement. Je ne te souhaite que du bonheur et que de la douceur pour cet avenir qui est le tien. Trouve ton équilibre, c'est ce qu'il y a de plus dur à trouver mais une fois qu'on l'a, on essaye de ne plus le lâcher.

Ta maman qui t'aime

P.S Ne t'étonne pas si tu ne vois plus mon adresse msn, tu m'as bloquée, tu ne réponds pas aux messages que je t'envoie, donc c'est plus simple que j'enlève ton adresse puisque la mienne pour toi ne te sert plus à rien.

"Mon coeur se noit dans les saignements d'amour perdu que je ne retrouve pas, car la corde qui me rattache à toi n'est plus."

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27 mai 2008

poeme

J'ai effacé ce post trois fois. Je l'ai recopié quatre.
J'y arriverai.

Ca fait plus de cinq mois...
Ma peau récupère enfin, striée de nacre.

Le reste finira bien par suivre.

27 mai 2008

I won't hurt you no more

Lundi soir j'ai recommencé. Encore une fois.

 

On se dit toujours au moment de s'en griller une que c'est la der des der. On la savoure pleinement, conscient du mal qu'elle nous inflige, on l'aime jusqu'à la dernière taffe.

 

Le rasoir, c'est la même chose qu'une clope, en moins cher. Quand le fumeur fait ça tous les jours aussi automatiquement qu'il enfile ses chaussures, je prends le rasoir et je me paie ma dose.

 

Ma dose, ma soupape, mon énergie qui s'échappe par mes griffures.

 

Lundi soir, j'ai été trop loin. J'ai senti que mon pied s'avançait un peu trop au dessus d'une ligne invisible, mais je l'ai senti, cette ligne. En le faisant, dans le noir, dégueulasse de larmes, je me suis dit que j'étais allée trop loin. Pourquoi, j'en sais rien. peut être parce que cette fois ça saignait.

 

Le sang qui coule le long de ton bras, c'est ton petit moment d'extase, ton orgasme quand toute la tension s'évade avec ton sang. C'est un peu ce que tu approches à chaque fois que tu le fais, tu y rêves craintivement, tu sais pas trop ce que tu fais, tu sais pas trop si tu t'en approches mais tu crèves d'y aller. Tu donnerais n'importe quoi pour avoir une rivière de sang à éponger sur ton bras qui tressaute des que tu l'approches.

 

Tu adorerais pouvoir pleurer encore sur cette douleur que tu t'infliges délibérément, mais tu sais que tu es pas si libre que ça. Tu fais ça parce que sinon, tu sais pas ce que tu deviens. Tu peux pas garder toute cette tension en toi. Trop d'émotions ensemble, tu ne peux pas tout avaler.

 

Lundi soir, j'ai du tout vomir.

 

Lundi soir, c'était l'insulte de trop, le sentiment de trop, l'émotion de trop et toi, bah tu t'es blessée de trop.

 

Le lundi soir tu te retrouves à pleurer quand tu te désinfectes parce que putain que ça fait mal, tu chiales parce que d'une main t'arrives pas à te mettre tes compresses et à bander tout ça.

 

Le lundi soir t'en parles dans ton lit à celle qui est là pour toi, qui t'écoute, le regard un peu ailleurs, un peu inquiet, un peu désespéré, un peu tout ce que tu ressens comme pitié pour ta propre folie. Tu te sens crevée, vidée, exténuée, tu veux dormir et ne plus penser, tu veux sombrer et te réveiller le lendemain, l'esprit clair et le bras propre.

 

Le mardi matin tu chiales encore parce que le sparadrap, il t'arrache le début de cicatrisation, et tu sais que tout est à recommencer. Ton épiderme va peut être se mettre en grève un jour. Si ça se trouve tu resteras avec tes plaies dégueulasses sur ta peau sale, et ta peau elle te dira "bah va te faire foutre avec tes lames et tes larmes". Laisse-moi le temps de me reconstruire, dira-t-elle. Et toi tu veux gueuler ça à ceux qui te disent que c'est pas bien, que tu devrais mordre dans un oreiller ou taper un sac de sable.

 

Ils savent pas ce que c'est, le sentiment de te couper, de sentir que tu réalises un des derniers tabous de notre société bien pensante, de sentir que tu es vivante, de sentir que ça y est, ça va mieux. Mordre dans un oreiller, cette bonne blague... L'oreiller il est mou, il est mort, il souffre pas si tu le mords. Toi si tu te mords, tu fermes les yeux, crispée, tu attends que tes canines fassent la percée. Et j'ai pas de sac de sable à portée de main.

 

Tu te désinfectes, tu pleurniches un peu parce que putain l'hexomédine sur des plaies au rasoir, c'est horrible, et puis soudain celle qui est là pour toi te propose de t'aider à panser tes blessures.

 

Tu sais plus trop quoi penser. Avant elle détournait les yeux, elle voulait pas en entendre parler. Maintenant elle comprend un peu plus, elle t'aide même à te bander le bras du coude au poignet.

 

Pourquoi fait-elle ça ? Je m'en fous après tout, elle le fait, et c'est tout. Elle est là pour moi. Elle m'abandonne pas. Même si je lui montre ce qu'il y a de plus pathétique en moi, même si je lui exhibe mon mal être et mon âme pourrie et mes blessures stupides, elle est là pour moi, elle n'a plus peur du monstre dont elle devine la présence en moi, lors de mes colères folles, lors de mes crises d'angoisse... Elle recule pas en se voilant la face, elle reste là, avec moi.

 

Elle me dit plein de choses. Que tu peux pas continuer comme ça. Tu acquiesces sans joie, tu le sais. Mais tu as déjà peur de ce que tu peux devenir si tu arrêtes. La prochaine fois que tu vas déconner, si tu ne peux plus te taillader, que vas tu faire ? T'as peur de ce que tu peux devenir.

 

Les gens réagissent bizarrement. J'aime pas qu'on en rigole, j'aime pas qu'on le dramatise. C'est là, c'est en moi, c'est moi, c'est tout. Quand je dis que je vais écrire plus profondément sur le sujet, on me dit en riant "sur comment se taillader ?".

 

Ca, j'ai pas besoin. Tu te mutiles avec ce que tu veux, des mots, des paroles, des gestes, un cutter un rasoir une lame de ciseaux tes remords, tout ce que tu veux peut te blesser à mort si tu as la poitrine à nu. "Sur la douleur ?", et que veux-tu que j'écrive. "Ouch, ça fait mal". C'est le but. Te faire mal, te ramener à la réalité que ton trip t'a forcé à laisser tomber. La douleur, tu sais ce que c'est, tu la connais...Tu connais ses vagues, comment elle te déchire, puis t'apaise, et ensuite, elle te lance pendant plusieurs jours.

 

Je pouvais pas mettre mon manteau d'un geste. J'ai eu du mal à attacher mon collier, à mettre mon écharpe. J'avais mal. On m'approchait, ça me faisait mal. Eloignez-vous de moi, ne me voyez vous donc pas, ne comprenez vous pas ce que je suis... Pourquoi restez vous avec moi ? Je suis répugnante, ne le voyez-vous pas ? J'avais envie de rentrer chez moi, de me terrer sous ma couette, de m'endormir jusqu'à la fin de l'année. Votre présence m'écorche à chaque fois un peu plus.

 

J'ai parfois envie de vivre à m'en mordre, j'ai parfois envie de courir jusqu'à faire éclater mes poumons, j'aimerais me plonger dans de l'eau glacée rien que pour me sentir vivante.

 

j'ai parfois envie de disparaître, d'un claquement de doigts, une pulsion de Thanatos, un dégoût profond de ce que je suis et ce que j'ai été, l'envie de ne plus être là, de ne plus être moi. Etre néant.

 

Pourquoi je le fais encore, alors que j'ai de plus en plus de cicatrices, de plus en plus laides et profondes... Parce que je ne veux pas qu'on m'approche, je ne veux plus personne autour de moi, et pourtant je crève si je suis seule...

 

Je ne veux pas avoir quelqu'un avec moi, je ne veux pas aimer. Je ne veux pas qu'il voit ma laideur intérieure, mon chaos, aussi bien que mon corps repoussant. Je ne veux plus être une enveloppe charnelle, je veux être mon esprit, simplement prendre ce qu'il y a de plus noble en moi et l'élever au rang d'entité indépendante.

 

Ne plus sentir le chaud, le froid, ne plus aimer, de plus être aimé, ne plus souffrir, ne plus jouir.

 

Etre éternel ou être mort, ça revient au même.

 

Je suis coincée et je refuse de l'admettre, au pied du mur je creuse, je saute, je veux m'échapper d'ici, je ne veux pas passer par la porte qui veut que je règle tout ça avant de sortir. Je veux m'en aller de là, je ne veux plus être moi. Il n'y a aucun intérêt à être moi.

 

Moi, elle est moche. Moi, elle fera rien d'intéressant dans sa vie. Moi, elle rêvera toutes les nuits à un amour dont elle connaîtra jamais rien. Moi, elle se passera en boucles les paroles méprisante qu'on lui a dit, en se disant qu'elle aurait du ouvrir sa bouche. Moi, elle a envie de rire quand elle se voit dans le miroir. Moi, quand elle se mutile, elle rigole parfois, tellement elle se trouve naze à faire ça. Moi, elle est tellement immonde qu'elle sait qu'elle a rien à faire ici. Moi, on lui demande comment vont ses études, parce qu'on sait qu'elle n'a qu'un cerveau. Moi, elle veut nier son corps mais son corps l'annihile. Moi, elle voudrait être tout et rien, elle voudrait être dieu et néant, elle voudrait se débarrasser de tout ce qui l'entrave. Moi, elle fait pitié. Moi, elle a des beaux discours sur plein de choses, mais au fond, tout est creux.

 

Et moi, quand j'ai écrit tout ça, je me sens encore plus mal qu'avant.

27 mai 2008

les droits de l'homme...

Les hommes naissent libres et égaux entre eux.... dixit la déclaration universelle des droits de l'homme....
Il faudrait peut-être la revoir cette déclaration... parce que les vacances c'est une chose, mais il y a quantité de gens qui ne mangent même pas à leur faim....

Cela dit, tant mieux, si nombre d'enfants peuvent aller en vacances, à la montagne ou ailleurs....

Je ne sais pas si la télé est le meilleur reflet de la vraie vie !

27 mai 2008

j'ai 20 ans

J’te rejoindrais au paradis ! Putain qu’est c’que j’ai mal ! On m’a dit petite ça passera aujourd’hui j’ai vingt ans mes larmes me font toujours aussi mal ! Le temps n’efface rien il pèse le poids de ton absence il creuse ce manque qu’a laissé ta vie ! Putain qu’est c’que j’ai mal sans toi ! On m’a dit t’inquiète pas petite ça passera ! J’veux pas qu’ça passe ! Ce serait comme si j’oubliais ! Ca jamais ! Aujourd’hui j’ai vingt ans et j’me sens toujours la gamine qu’la vie a trahi y’a huit ans ! Mais merde pourquoi c’est comme ça ? Je veux pas continuer sans toi, j’avance pas je me marche sur les pieds, j’ai peur, j’suis pommée dans un monde bien trop grand pour moi. J’ai besoin de toi tu sais ! Je te rejoindrais au paradis ! Tu s’ra fière de moi j’te le promet ! Je dévorerais les étoiles, j’embrasserais le soleil, je soufflerais la lune comme une vulgaire bulle de savon et j’avalerais la Terre comme une grosse boule de bubble gum ! J’lui f’rais perde la tête à la vie ! Et j’te rejoindrais tout là haut dans un éclat de rire qui narguera la mort ! Ta mort que je vengerais ! J’ai volé toutes nos souffrances, toutes mes larmes d’enfant j’les ai gardées bien cachées au fond de mon cœur ! Et j’en ai fait du chemin avec ! Ca c’est déchiré, engueulé, battu mais t’inquiètes pas c’est moi qu’aurait le dernier mot j’suis tenace tu sais ! Et tout ce bordel là au fond du cœur j’le guette et j’le transformerais en étincelle de bonheur et j’men exploserais le cœur pour couvrir le monde d’un brouillard rempli de poudre de bonheur ! Et les gens souriront ! Même dans le métro ils souriront ces p’tits cons ! Un feu d’artifice de sourire ! Putain j’vais la bouffer les cros dehors ma vie, cette vie ! Pour toi ! Parce que tu me surveilles ! T’inquiètes pas je pleure mais j’me relève ! Les baffes font mal mais ce bordel qu’est ma vie c’est tout c’que j’ai, et c’est ma force aussi ! Et moi qu’est c’que je l’aime putain ! Et toi tu manques à mon bordel ! Je grandis mais je resterais toujours gamine oubliée des anges le jour où ils t’ont appelée dans leur ciel ! Aujourd’hui j’ai vingt ans mais je t’aime toujours avec la beauté de mon cœur de gamine ! J’pleure mais t’inquiètes ça va ! Ca ira toujours car je sais qu’ça se terminera ensemble, ça se finira et enfin j’te rejoindrais ! Alors moi ça va parce que j’y crois, j’te retrouverais ! Aujourd’hui j’ai vingt ans, on m’a dit t’inquiète petite ça passera… Les gens ont tord et c’est tant mieux. Je t’aime !

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27 mai 2008

Mon mec à moi

mains_2Mon mec à moi, il est un peu bizarre. Limite j’me demande parfois si c’est un vrai mec. Il dit qu’il n’aime pas les strings, ni les jupes, par exemple. Ou qu’un jean met bien plus en valeur les courbes féminines. Bon, admettons. Quelque part, ça m’évite de me déguiser en Barbie Pétasse tous les jours. Mais je suis sûre que ça cache quelque chose de louche. En revanche, évidemment, il est à fond pour le port du micro short, même surtout en plein hiver, avec les bottes et tout le bordel. Ben tiens, on voit que c’est pas lui qui se les pèle grave, hein !

Mon mec à moi, il a beau faire des efforts, il ne comprendra jamais rien à mes tentatives modesques. Il y met du sien pourtant hein, je le vois bien. Il a déjà pigé, après moult effort, ce qu’étaient des leggings ou ce qu’on appelait des ballerines. Attention, ici progrès. Mais toutes les petites robes amples et évasées qui font la mode cette saison, on oublie tout de suite. Selon lui « ça fait femme enceinte, et c’est moche ». Bam. Tssss, aucune culture, aucun goût.

Mon mec à moi, il fait toujours des compliments à côté de la plaque. L’intention y est, mais si je m’arrête au sens propre de la phrase, j’ai plus envie de chialer que de battre des cils amoureusement. Genre dernièrement, j’ai quand même eu droit à « t’es mon sac à patate préféré » (sans commentaire) ou à un « hé mais t’es cultivée en fait ! » criant de vérité. En fait, il devait me prendre pour une vraie truffe, j’imagine. M’enfin le top du top, ça reste quand même le moment où, peu de temps après notre rencontre, il a cru me faire rosir de plaisir en me faisant un superbe compliment sur mes somptueux yeux bleus… alors qu’ils sont verts. Alors là, carton rouge, monsieur l’arbitre !

Mon mec à moi, il a pigé qu’il ne fallait pas gêner mon sommeil s’il voulait échapper à la grosse mandale dans les dents en pleine nuit. Du coup, il fait super gaffe. Il évite de ronfler comme un tracto-pelle rouillé et me laisse pioncer sans boules Quiès. C’est déjà ça de gagné. En plus, question bouillotte, il se pose là, le mec, hein. Réduction de 40 % sur la facture de chauffage électrique. Au moins. Bon, en échange, il a des habitudes de petit vieux, et ne peut dormir que du côté droit du lit. Pfffff, si jeune et déjà si routinier. C’est moche.

Mon mec à moi, il me parle d’aventures. De sa dernière virée au Quick, de ses soirées dépravées et hautement alcoolisées entre potes, ou de l’achat de son GPS par exemple. Parce que mon mec, il a une vie trépidante, il faut le savoir. Et y’a pas à dire, il sait me faire rêver comme personne. Je suis sous le charme. Totalement. Et inconditionellemZzzzzzz…

Mon mec à moi, il a beaucoup d’amis, pas mal d’ex, un tas de relations plus ou moins proches, des collègues, une famille. Autant dire qu’il n’a pas trop de difficultés à remplir son agenda. Bientôt, je l’appellerai "Monsieur le Ministre" et je contacterai sa secrétaire pour prendre rendez-vous avec lui. Tant qu’il trouve du temps pour nous, je lui pardonne. Parce que bon, quand même, c’est mon mec. A moi.

27 mai 2008

C'est cadeau !

kdo_3Bientôt Noël. Forcément vous allez recevoir plein de cadeaux. Forcément, dans le tas, y’en a qui ne vont pas vous plaire. Forcément, vous n’allez pas toujours savoir comment réagir. Hé ben, en tout cas, pas comme ça :

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Bon ok, c’était marrant ton truc, mais il est où, le vrai cadeau ?
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Pfff, j’voulais le rouge.
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Ah ? … heu… oui… bon… bah… merci…
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T’as mis le ticket de caisse avec ?
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T’inquiète pas, va. C’est l’intention qui compte.
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Non, je ne peux pas dire que je n’aime pas…
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Donc la prochaine fois, je te fais une liste, hein.
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Merci. J’peux le changer ?
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Oh, super, un moule à gaufres. Avec celui de l’an dernier, ça m’en fait déjà trois.
-
Hé ben voilà. C’est justement pour ça que je déteste recevoir des cadeaux.
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Super, ça va faire marrer mes copines, ça !
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C’est un cadeau ou une blague, ton truc ?
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De toute façon, rien qu’à la tronche du papier cadeau, c’était mauvais signe
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Tu serais vexé(e) si je te disais que… non, rien, oublie…
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Oooooooooooh, super ! … c’est quoi ?
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Ah oui mais non, j’avais pourtant bien dit à tout le monde que je ne voulais plus de trucs inutiles !
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Sérieux ? T’as cru que ça, ça me ferait plaisir ?
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Sinon, des bons Fnac, c’est bien aussi.
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Bon, ça, c’est fait. Quelqu’un reveut du tiramisu ?
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… Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?
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Ouh la, t’as eu ça dans une kermesse ?
-
C’est quoi cette taille de jupe ? T’as pris mon cul pour un tamtam ?
-
… Tu te fous de ma gueule, là ?

Bon, qu’on rigole un peu : c’était quoi, le pire cadeau qu’on vous ait offert ? Et votre réaction ?

27 mai 2008

Boule de (mauvais) poil

poil_2L’automne tire sur sa fin, l’hiver arrive à pas de géant. Il fait nuit à 16h30, et froid tous les jours. Je choppe tous les microbes qui zonent dans le coin et j’ai du boulot par-dessus la tête. Du coup, forcément, je suis régulièrement de mauvais poil ces jours-ci. Alors si vous pouviez être mignons et éviter d’aggraver les choses, ce serait sympa. Genre, par exemple, ces douze phrases-là, on oublie. Merci pour moi.

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T’as fait quelque chose à tes cheveux ? (Si on considère que prendre la pluie sur cinquante mètres entre le métro et le bureau, c’est "faire quelque chose", alors la réponse est oui).
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En raison d’un incident technique, le trafic est fortement perturbé sur la ligne 6 (Génial. C’est pas comme si j’étais déjà en retard, surtout…)
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Un rendez-vous médical ? Il n’y a pas de place avant trois semaines, mademoiselle. (Super donc j’ai le temps de me faire opérer cinq fois de l’appendicite d’ici là)
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Tu sais que ton collant est filé ? (Tu sais que t’as un œil de lynx ?)
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Contrôle des billets de transport, s’il vous plait. (Nan. Je fais grève)
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La réunion de 17h est décalée à 19h, présence de toute l’équipe exigée (Mais bien sûr. En attendant, c’est BigBoss qui va se farcir mes courses au Monop’ pour que j’aie quelque chose à grailler ce soir, je suppose ?)
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Ca marche moyen, ton traitement pour l’acné, non ? (Tu peux le gueuler encore plus fort ? je pense que les gens à l’autre bout de la cantine n’ont pas bien entendu)
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Désolé, on n’a plus cette jupe en taille 38 (Arrête d’être désolé et file me chercher celle qui est sur le mannequin en vitrine. Et que ça saute.)
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En fait, sans talons, t’es vachement plus petite que moi ! (T’as fait maths sup’ toi, non ?)
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C’est pas toi qui a boulotté tous les chocolats en loucedé ? (Merdeuuuuuu. Grillée…)
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Quoi ? Encore une nouvelle paire de pompes ? (Est-ce que je te demande combien de dvd t’as achetés le mois dernier ? Non. Bon. On est d’accord.)
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Ouh, toi, t’as l’air de mauvais poil… (Ah ouais ?!! Sans déc’ ?)

27 mai 2008

Ne quittez pas, un opérateur va reprendre la ligne dans quelques instants...

tel_4Si je veux être parfaitement honnête avec vous, je me dois de vous dire que là, je sature un peu. Et que cette histoire de blog commence vraiment à tourner en rond, à mon sens. Vous l’avez peut-être constaté comme moi, depuis un moment, les billets ici se font plus rares et les réponses aux commentaires moins rapides.

L’envie n’est plus là, ces jours-ci.

Inspiration en fuite, motivation en berne, implication en déroute.

L’atmosphère morose et chaotique de la blogosphère ces derniers temps y est sans doute pour quelque chose aussi. L’ambiance « règlements de comptes à OK Corral », bof, pas trop mon truc.

Et puis il y « la vraie vie », celle dans laquelle on a parfois un boulot hyper prenant, une santé qui nous fait des petites blagues, ou un déménagement qui nous oblige à passer toutes nos soirées à faire des cartons, plutôt qu’à écrire des posts pleins d’humour et d’intelligence comme je sais si bien le faire (y’en a un seul qui rigole, je me vexe, je vous préviens).

L’heure est donc venue de faire un petit break bloguesque et prendre un peu de recul.

(Ca laissera le temps à Free de déplacer ma connexion Internet, parce que là, les enfants, on va pas être aidés, si j’en crois le demeuré profond que j’ai eu au téléphone…)

Non non, pleurez pas comme ça, je reviens, promis.

Et d’ici là, je continue à vous lire, évidemment…

27 mai 2008

Eyes wide shut

yeux_314 février, journée de l’amûûûûr, il paraît. Parait aussi que l’amour rend aveugle. Ca m’étonnerait qu’à moitié, remarquez. Parce que c’est bien mignon, tout ça, mais y’a quand même des fois où on ferait mieux d’ouvrir les yeux avant de répondre nunuchement à n’importe quelle guimauverie. Genre ça :


"Dis ? Tu m’aimes ?". (Est-ce que « sans opinion » est une réponse possible, comme dans les sondages ?)

"Quand je vois tes yeux, je suis amoureux". (Oui, donc du coup, ça m’arrangerait assez que tu me regardes dans les yeux -j’ai dit les yeux- et que t’arrêtes de reluquer le cul de la serveuse.)

"Je te manque ? Tu penses à moi ?". (Heu, objectivement, là, je regarde le dernier épisode de ‘Lost’ donc, non, pas trop.)

"Aimer, c’est c’qui y’a d’plus beau". (Oui, certes… mais franchement, une robe Maje pile à ma taille, c’est pas mal aussi.)

"Ah non c’est toi qui raccroche en premier". (Et tu te magnes, steuplé, parce que je viens d’exploser mon forfait à parler bisounours avec toi.)

"Besoin de rien, envie de toi". (T’es sûr, là ? Si on te propose une petite console Wii gratuite plutôt qu’une heure de roulés-boulés sous la couette, tu choisis quoi ?)

"Je te fais plein de bisous d’amour". (C’est gentil. Ca me touche, vraiment. Mais c’est où qu’on enlève l’option « j’ai douze ans d’âge mental » ?).

"On ira où tu voudras quand tu voudras". (Oui, tant que c’est pas pendant le match de foot de samedi, apparemment, vu que t’es toujours en vieux jogg’ affalé sur le canapé alors qu’il est 15h passées.)

"Je trouve que tu es vraiment une femme merveilleuse, à tel point que je me demande encore comment tu as fait pour daigner poser tes yeux sur moi, et pour ça d’ailleurs, je veux te dire merci, alors merci, vraiment, de toute mon âme…". (Chut. Embrasse-moi, idiot. C’est vraiment beaucoup beaucoup mieux que des mots.)

"Moi je t’offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas". (Mais bien sûr. Et la marmotte…).

"Ah, si tu n’existais pas, ma chérie…". (Ben l’appart serait plein de chaussettes sales qui traînent, y’aurait jamais rien à bouffer dans le frigo, et on partirait en vacances à Quimper chez ta mère tous les ans. Mais à part ça…).

"Je t’aime comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma". (Alors deviens d’abord star de cinéma, et on en recause ensuite, mon roudoudou. Et puis arrête un peu d’écouter Chérie FM, ça te chauffe les neurones…).

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